La culture, cet ensemble de traits distinctifs, spirituels, matériels, intellectuels et affectifs qui caractérisent une société ou un groupe social, nous a été transmis de bouche à oreille. Mais l’évolution de la technologie a permis à toute personne intéressée de jouir de l’information de près ou de loin grâce à l’internet, par différents écrans (smartphones, ordinateurs, tablettes,..). Dorénavant tout se partage, vraiment tout et en instantané.
Qui cherche trouve… dit-on
L’internet permet un archivage de ce qui se fait ici et là. Heureusement d’ailleurs. C’est ainsi qu’aujourd’hui qui veut écouter la musique d’il y a 50 ans ou plus la trouve facilement en version audio ou en vidéo. Aussi, pour des raisons de visibilité, les clubs socio-culturels postent leurs vidéos sur les réseaux. Il en est de même pour tout artiste émergeant, les réseaux sociaux occupent une place de choix en ce qui concerne son succès.
De ce fait, depuis n’importe quelle localité indépendamment de l’âge, l’on trouve sur la toile ce que l’on cherche et à n’importe quel niveau, à travers l’Internet.
La pandémie du corona virus a renforcé l’usage des réseaux sociaux, parce que les gens évitent les lieux de rassemblement de plusieurs personnes. La plupart des évènements sont transmis en direct sur les différentes plates-formes sociales et de manière à permettre à un maximum de personnes d’y participer.
Quand se présente le revers de la médaille
Dans le contexte actuel de modernité, la plupart des jeunes disposant des Smartphones fouillent partout sur internet jusqu’à dépasser les limites. Le résultat est que, avec leur jeune âge, cette curiosité conduit plus au désir d’expérimenter qu’à l’esprit critique. Et quand l’adolescent, déjà absorbé par la quête de sa propre identité, se retrouve soumis à plusieurs courants différents, cela ne peut que compliquer les choses et conduit souvent à une acculturation.
A 13ans, Hugues, élève de la septième année au lycée du lac Tanganyika, possède déjà un Smartphone dans lequel il a installé de nombreuses applications. Du plus divertissant au plus instructif des applications, il passe la plupart du
temps les yeux accrochés sur son écran. Il y trouvera des informations intéressantes, mais il pourrait y en trouver aussi qui intoxiquent sa jeune personne.
Hugues a besoin d’être accompagné dans ses découvertes sur les réseaux sociaux. C’est pour cela que le contrôle parental est plus que nécessaire. La plupart des adolescents ne cherchent que ce qui ne leur est pas accessible. Ils ne s’interrogent pas sur les raisons de cet inaccessibilité, encore moins sur la qualité de ce qu’ils y trouvent. Ils ont besoin de plus amples informations sur ce qui leur a été raconté. Les seules personnes habiletés à leur expliquer le danger qui guette les enfants sur les réseaux sociaux restent les éducateurs, à commencer par les parents. Leurs messages renseignent en même temps sur les valeurs à protéger, depuis le niveau national jusqu’au niveau de la famille restreinte.
Cynthia KANEZA