Le E-commerce ou les «deals» sur les réseaux sociaux, un marketing plutôt florissant au Burundi

Entrepreneuriat

A l’ère actuelle, où le monde est devenu un village, les frontières étant presque brisées, les réseaux sociaux ont pris le dernier mot dans la communication et le marketing. Au pays de Ntare Rugamba, l’entrepreneuriat autour des réseaux sociaux fait légion et profite aux plus “shap”… 

Quand le capital prend des formes diversifiées

Il n’y a pas longtemps, quand on évoquait le mot entrepreneuriat ou business, cela rimait à un grand shop au centre-ville, des marchandises bien fournies, les locations qui coutent  les yeux de la tête. Cela n’est peut-être pas encore révolu, et reste incontournable  car fourniss impôts et taxes au trésor public  .

La facon classiqueaire le business n’est pas accessible à tout passant car nécessitant  un capital considérable, qu’un  jeune ordinaire  de Bujumbura ne peut se procurer. Le commerce sur les réseaux sociaux est  venu briser ce mur, offrant une opportunité à qui sait l’exploiter valablement,  d’y participer avec comme capital son telephone.

Mon téléphone, mon gagne-pain

Edgard Ndikumana, 24 ans, vit à Bujumbura. Il a le sens du business dans ses veines. Détenteur d’un diplôme universitaire en marketing, loin de lui, l’idée de travailler pour une organisation commerciale lui paie quelques centaines de billets, et au bout de 30 jours.

«Grâce à mon téléphone, je gagne bien plus que ses beaux gosses en chemises-et uniformes bancaires. J’ai noué des contacts dans les pays asiatiques où j’ai fait mes études universitaires. Ils m’envoient des marchandises variées que je vends par après. Et je gagne bien ma vie, tranquillement.»

Gretta Iradukunda, quant à elle, gagne son pain quotidien en livrant des  vêtements pour  femmes, commandés par téléphone. «Je poste mes produits sur mon compte Instagram qui est très visité par les amoureux de la mode, des vêtements chics, et

toutes mes nouveautés sont postées sur mon statut whatsapp et sur facebook. Les clients échangent les photos de façon simple et rapide, et bien évidemment, mes contacts sont aussi échangés. Vous ne pouvez pas imaginer combien c’est rentable.»

Pour mademoiselle Gretta, les burundais, surtout les jeunes, ne devraient pas se limiter  aux chats sur les réseaux sociaux, mais plutôt profiter du grand réseautage mondial pour faire leur vie et être économiquement autonomes. «Nous les jeunes, nous nous  plaignons  à tout moment que nous manquons de capital pour commencer un bisiness. Nous pensons qu’il faut louer un bureau, avoir une somme d’argent pour commencer, etc. Or, avec les réseaux sociaux, on peut lancer son business à moindre coût, démarrer des commissions, bref, tout peut s’y faire si l’ on veut vraiment le faire.»   

Elle lance un appel à «l’open mind», aux jeunes burundais. Elle les invite à se conformer au rythme du 21ème siècle, l’ère du réseautage mondial via les réseaux sociaux. «Le monde appartient  aux plus sharp». Conclut-elle

Cynthia KANEZA

Est-ce que vous avez trouvé cet article utile?
OuiNon

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *