La richesse et le savoir intellectuels, les clés de la jeunesse pour un meilleur avenir

Entrepreneuriat Sexualité

 L’entrepreneuriat ne se limite pas au commerce en termes de billets pour investir dans un projet rentable. Mais elle se présente également par le savoir intellectuel. C’est un parcours qui part de la connaissance générale sur toutes les matières vers la spécification d’un domaine quelconque en vue de se singulariser sur le marché.

 

A 28 ans, M. Thierry Ndayizigiye fait partie des entrepreneurs burundais.  Il est coordinateur d’un centre dénommé « Africa Genese for Development Center ». Ce dernier compte des personnes dotées des connaissances dans des domaines variés qui se sont mis ensemble pour créer un moyen de renforcer leurs capacités des gens ayant des diplômes universitaires sans devoir retourner à la fac ». Son siège est situé au Building Excellence house, boulevard Patrice Lumumba dans la capitale économique du pays. Sa vision est de redessiner l’image du pays en créant des centres de formation et de coaching pour le développement de l’Afrique et du Burundi en particulier.

La carrière de Thierry dans ce domaine a débuté par une étude de marché qu’il a faite lors de son séjour à l’Université Lumière de Bujumbura en matière du degré de professionnalisme dans le milieu du travail des bacheliers. Il a détecté chez ces derniers, un manque de compétences pratiques dans la vie professionnelle. Ce constat a engendré en lui une ambition de sensibiliser les étudiants ainsi que la population entière sur le rôle crucial des renforcements des capacités professionnelles indispensables dans les entreprises.

Un capital qui nécessite du savoir intellectuel

Pour arriver à son destin, Thierry a pris part, étant encore dans le couloir universitaire, à des formations dans le but de renforcer ses propres capacités. Son objectif de départ était de se qualifier et de se démarquer sur le marché de travail dès sa sortie de l’université.

Après avoir franchi cette étape, il a mis en place des ressources humaines et matérielles fiables pour créer cette entreprise qui permettra à la population surtout aux jeunes intellectuels de se distinguer. Depuis Septembre 2019   jusqu’à ce jour, sept promotions, 216 individus au total ont bénéficié des formations offertes par le centre et ont obtenu des certificats.

Un objectif atteint

  1. Thierry affirme que sa société génère des revenus remarquables car les enseignements sont payés et les clients sont fidèles grâce aux services de qualité offerts. Il invite la jeunesse intellectuelle à participer à des formations offertes dans leur entourage dont certaines sont gratuites en vue d’acquérir des connaissances destinées à renforcer leurs capacités professionnelles parce que les institutions et les entrepreneurs préfèrent collaborer avec les plus performants pour le bon fonctionnement du travail.

« Ce n’est pas que les universités ne forment pas correctement mais certaines matières que les étudiants négligent sont très importantes dans la vie professionnelle. Les gens qui ont fait la santé publique ou la psychologie clinique auront, par exemple, besoin des connaissances en informatique et en anglais dans leur vie professionnelle », a expliqué Thierry.

A 18 ans, Alvine Inteyiteka a opté de se renforcer dans l’outil informatique au centre AGDC pour des multiples raisons.  « Actuellement, l’Internet occupe une grande place dans la vie de tous les jours. Des opportunités rentables se présentent en ligne. La communication est l’un des piliers de l’informatique. Grâce à elle, on peut organiser divers évènements sans se voir physiquement, se cultiver en suivant des cours en ligne, etc… De plus, j’ai voulu mettre en pratique des théories apprises sur le banc de l’école, confie-t-elle à ZenPlanet.

Gloria Kazimano indique quant à elle, que les cours de renforcement dans le domaine du suivi-évaluation lui ont été d’une grande utilité sur le terrain du travail. Elle a saisi l’importance de la spécification et a approché AGDC.  Gloria estime que les jeunes universitaires qui ont des difficultés à avoir des frais de Master devraient se former autrement pour leur propre développement et celui de la société.

 

Christa Kelly Ndagara

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