Conférence de presse de Francine Niyonsaba:« Mon ambition est de marquer le monde entier à travers le sport », déclare la championne Francine Niyonsaba

Sport

« Mon ambition est de marquer le monde entier à travers le sport. Cette coupe de Diamond LIGUE est juste le début de mon histoire », a déclaré le 25 septembre 2021, lors d’une conférence de presse tenue au King’s Conference, la championne de la coupe DIAMOND LIGUE sur 2000 mètres, la burundaise Francine Niyonsaba.

Elle a précisé, entre autres, qu’elle envisage de participer jeux olympiques de Paris  de 2024. Sa prochaine étape, après avoir battu le record mondial sur 2000 mètres le 14 septembre 2021 à Zagreb en Croatie. Elle a fait un chrono de 5 minutes 21 secondes.

Accueillie triomphalement  le 22 septembre 2021, à sa descente d’avion à l’aéroport international Melchior Ndadaye de Bujumbura par les autorités burundaises et ses fans, Niyonsaba a profité de l’occasion pour exprimer sa joie et ses remerciements aux autorités burundaises, en commençant par le chef de l’Etat, sa mère, la population burundaise toute entière, les entraineurs, les managers et les autres athlètes qui l’ont aidée, soutenue et encouragée.

Elle n’a pas caché sa colère à l’égard du chef de mission de la délégation burundaise aux derniers jeux olympiques de Tokyo (Japon) qui n’a pas été présent pour faire la  revendication lorsqu’on l’a disqualifiée, disqualification qu’elle qualifie d’injuste. « Quand on m’a disqualifiée injustement aux jeux olympiques de Tokyo, nous disposions seulement d’une heure pour faire le recours. Mes supérieurs ont été absents alors que ce sont eux qui avaient le pouvoir de témoigner en ma faveur. J’ai perdu la chance de continuer la compétition », a-t-elle déploré.

L’athlète burundaise a évoqué les moments durs de sa carrière, comment à un certain moment, elle a failli abandonner lorsqu’elle a été obligée d’embrasser la course de fond. « J’ai voulu me lancer dans d’autres domaines comme l’entrepreneuriat ou retourner à l’école. Grâce à ma détermination, j’ai franchi cette étape ».

Elle estime que la première chose à faire pour améliorer le sport au Burundi est de l’aimer et de le pratiquer correctement. Elle invite les personnes qui se trouvent à la tête des organisations des jeux olympiques de trouver le matériel nécessaire en vue de véhiculer une bonne image de notre pays à l’étranger. Ceci impacte beaucoup nos résultats. Il faudrait également  investir pour développer ce domaine. Quand nous sommes allés à Tokyo, on a eu 300 dollars pour nos besoins quotidiens. A notre retour on a reçu 200 dollars. Cet argent ne suffit pas pour combler nos dépenses.

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